NOTES BIOGRAPHIQUES

Rena Tzolakis est née à Héraklion, en Crète.
Elle étudie à l’École Supérieure des Beaux-Arts d’Athènes la peinture auprès des professeurs Yannis Moralis et Andréas Georgiadis. Elle obtient son diplôme en 1956. Parallèlement elle étudie la gravure avec Yannis Kefallinos et elle obtient son diplôme en 1958 Après l’obtention de la bourse de la Fondation des Bourses de l’Etat Grec en 1959, Rena Tzolakis arrive à Paris en novembre 1960 pour se spécialiser en lithographie à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Elle a comme professeur Pierre Eugène Clairin, dont elle sera plus tard l’assistante (massière).
Concomitamment, elle étudie l’Art du Livre dans la très renommée Ecole Estienne. En 1968, elle a illustré avec des gravures sur bois dedout en couleurs, le livre La belle Allemande d’un écrivain anonyme pour les éditions Les Mille et Un Bibliophiles. La même année, elle a illustré avec des lithographies le quatrième volume des poèmes de Paul Verlaine, en 1971 Les fleurs du mal de Charles Baudelaire pour les éditions La Nouvelle Librairie de France. Ces livres ont été imprimés à l’imprimerie nationale de France.
En 1981, le livre de Dimitri Analis Lui ici, avec des gravures sur cuivre, pour les éditions Biren.
En 1992 les poèmes Fleur de mot de Sylvie Langlet avec quatre gravures originales pour les éditions Anke Kerlo. En 2008, les poèmes Symphonie des liquides, de Vassilis Koumis, avec des gravures sur cuivre, pour les éditions Synergie.
En 2012 les poèmes L’évidence fugace, de Dimitis Kraniotis, avec des dessins à la mine de plomb, pour les éditions Alain Gorius. Infatigable, elle continue sans cesse de créer, sans omettre aucune technique de la création plastique. Elle doit sa notoriété à ses lithographies et gravures, très réussies, soit parce que certains ont tendance à cataloguer les artistes de manière restrictive, soit ils ignorent peut-être le reste de son œuvre. Mais toutes les créations de Rena Tzolakis sont identiquement remarquables, inspirées de la même passion de l’élévation de l’âme. Peintures à l’huile, aquarelles, acryliques, mine de plomb, pastels et spécialement les pastels en relief, qui sont totalement son invention, ont le même mérite que ses lithographies et gravures, créations du même élan de jeunesse. Rena Tzolakis, comme d’autres artistes, a vaincu le temps, grâce à l’Art, elle reste jeune. Elle dessine et imprime elle-même ses lithographies et ses gravures sur les presses qui se trouvent dans son atelier parisien.
Son atelier a été choisi par des universités américaines, ses étudiants sont venus à Paris pour étudier la Pensée et l’Art européen. Ils ont découvert l’atelier de Rena Tzolakis où ils ont pu pratiquer la gravure et le dessin sous sa houlette.
Rena Tzolakis a enseigné la lithographie à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Paris et à l’Institut catholique de Paris, différentes techniques de peinture auprès des élèves-professeurs qui se spécialisaient dans l’enseignement pour les enfants inadaptés. Un grand nombre de ses élèves restent en contact avec elle, et gardent un vif souvenir de son enseignement.